La Guyane, c'est la France en très différent.
8Heures d'avion, c'est long.
Heureusement, Air France met à disposition pleins de films, musiques et jeux.
Nous voila à Cayenne, on peut ranger les pulls et vestes, qui deviennent de vastes souvenirs de métropole, pour être accueilli par les 28° Guyannais.
La maison est magnifique, on se croirait dans un super hotel. Piscine, plage ? Hmmm le choix est trop dur... Bien sûr pour fêter notre arriver, un Ti-Punch. Tiens mes jambes me grattent, ah ben oui... moustiques. C'est parti pour la chasse aux moustiques et je rencontre mes plus fidèls alliés de ce périple : le pschitt anti moustique, les crèmes anti-démengeaison et la tapette électrique. Je comprends vite que les shorts que j'ai amené ne me serviront à rien, je ne met que des pantalons légers pour éviter de me faire (trop) piquer.
On apprend aussi que ici il n'y a pas d'arabes (comprendre petite épicerie du coin), il n'y a que des chinois, et que les animaux sauvages que l'on croise le plus sont des chiens errants (effrayant non ?).
Vous pouvez cliquer sur toutes les photos pour les agrandir.
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Pour le premier jour on restera tranquille, on fera juste un tour dans le quartier, notament dans la cimetière et on sera irrémédiablement attiré par les hamacs dans lesquels on fera une bonne sieste. On goûte aussi le poulet boucané (juste un délice).








































Jean-Yves, Nathan, Claire, Arnaud et moi, et c'est partit pour notre première promenade dans la forêt amazonienne.














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Arnaud de la Jungle,
qui ouvre la noix de coco !
Jour suivant direction le marché de Cayenne. Ca sent tellement bon, c'est plein de couleurs, pleins de fruits et légumes que l'on ne connait pas mais qu'on découvre jour après jour chez la soeur d'arnaud. Achat de cadeau, épices, hamac, chapeau, rhum, cacao... on est paré ! On achète pour le midi du porc boucané, des bananes frites et un mélange papaye oignons, un délice !
Puis petit tour au port de Cayenne et dans le quartier chaud.
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Après-midi au zoo avec les enfants : singe, serpents, oiseaux, caimans....
Pour retrouver ce dernier le soir dans nos assiettes... un délice !




























































Lendemain promenade dans la forêt amazonienne au bord de l'océan.






















L'après-midi on décide d'aller au musée des cultures Guyanaises avec Claire, qui nous dit qu'elle sait où c'est. On va donc à Cayenne, on arrive devant un musée qui est fermé. On cherche autre chose à faire, Claire nous dit qu'elle connait un autre musée pas loin. On y va et en arrivant devant on pense que c'est le musée où l'on devait aller initialement et que Claire s'était trompé. Parfait ! un monsieur nous accueille dans une salle climatisée on regarde un film pendant 40 minutes. Assez spécial comme musée, mais on est au frais on est que tous les trois dans la salle et c'est gratuit... Que demandez de plus ? On part donc du musée, on reprend la voiture et quelques dizaines de mètres plus loin, on voit sur une maison "Musée des Cultures Guyannaises". Nous avons donc était devant un musée, fait un autre, pour au final se rendre compte qu'on avait loupé le musée que l'on devait faire à la base !
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Je décide enfin de me mettre en short et tong et c'est ce jour où le temps décide de faire des siennes et de pleuvoir comme vache qui pisse. C'est le carnaval des écoles, on va donc voir Nathan dans son école et on les suit ensuite au défilé avec les élèves de toutes les écoles de Rémire-Montjoly. Heureusement la pluie se calme pour le défilé jusqu'au moment où une grosse pluie tropicale nous arrive dessus, juste le temps de ranger les appareils photos dans les sacs, sous les tee shirt et on est trempé comme si on sortait de la douche.
Le défilé est pleins de danses, de couleurs et de sourires.
Après-midi avec Nathan, on se balade dans les rochers sur la plage, un peu dangereux, si on glisse c'est l'océan, les vagues et on s'écrase contre les rochers. En plus, ça glisse vraiment. Arnaud est même tombé dans une flaque alors qu'il s'apprétait à pisser (oui il est tombé avec l'engin à l'air libre....). On est à la frontière de la forêt, on rencontre des araignées, des gros freulons rouges bisarres...
Retour à la plage de sable, on saut dans l'océan jusqu'à l'arrivée d'une nouvelle averse tropicale que l'on savoure dans l'eau chaude de l'océan. Un pur moment !









On fait un petit marché (implanté sur le parking d'un SuperU...), et on goûte une sorte de boisson dans lequel ils mettent du sucre de canne, du lait de coco et un mélange de pleins de trucs bizarres, des fruits visqueux... c'est bon mais très vite écoeurant. En tout cas c'est coloré !
Le midi on goûte des coeurs de dragons, il en existe des roses ou blanches, celles là étaient roses et ça te colore les mains, les dents et la langue ! C'est comme une fleur et à l'intérieur et au goût c'est un peu comme la pastèque mais plus sucré.
On va faire des photos des Kyte Surfeur l'après-midi avec Nono, puis on finit l'aprem' tranquille à jouer à just dance à la wii avec Claire.
On découvre le soir la place des Palmistes (place à Cayenne), autour de laquelle on compte une vingtaine de baraques à frites, et c'est tout les samedis soirs comme ça.
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Journée à l'Illet la mère, appelée aussi l'île aux singes ! Effectivement, on en a vu toute la journée ! :) Ils nous montaient sur le dos, essayaient de nous piquer la bouffe... C'était au top ! On s'est baigné aussi, il y avait environ 30 cm de flotte et en dessous que de la vase donc on a pu partir très loin de la plage en restant couché ou à genoux sur la vase, on faisait des bains de vases, on s'enfonçait dedans comme dans des sables mouvants, on a fait une course également, le but étant de courire dans la vase mais avec les jambes qui s'enfonçaient c'était très physique et on avançait à 2 à l'heure. On a tous abandonné, mais on a bien rigolé !
Nono fait des bolas.
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Lendemain, aéroport, on dit aurevoir au Dlimi, mais c'est eux qui prennent l'avion. C'est un peu le monde à l'envers... On reprend leur voiture et on rentre chez eux... Direction Roura pour faire du canoë, le mec nous emmene en pirogue en nous expliquant pleins de trucs, c'est cool mais en pirogue ça avance vite et plus ça défile plus je me dis on va vraiment remonter tout ça en pagayant ?
Effectivement nous voila dans notre canoë à essayer de se synchroniser, pas facile au début... un coup à droite, un coup à gauche et PAF! dans l'arbre. On a mis environ 15 minutes pour passer à côté d'une grosse araignée parce que Nono avait trop peur (il tremblait tellement que je le sentait dans le canoë), j'ai beaucoup ri et au finl lui aussi ! Puis il s'est mis à pleuvoir genre groosse pluie tropical, on est rentré gaugé mais c'était cool !
















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Ensuite direction le carbet... on n'était que tous les deux avec le gérant et sa femme, une table était installée juste pour nous deux mais ils ont qaund même mangé avec nous. Henri parlait énormément c'était très intéressant mais il avait un accent des pyrénés et j'avoue qu'avec la fatigue on ne comprenait pas tout ! Bon on a mangé du boeuf bourguignon et bu du vin bordelais, très bon, mais pas très exotique... Ensuite ils sont rentrés et on a passé la nuit tout seul dans nos hamacs au milieu de la jungle ! Il faisait tellement noir, c'était impressionant !
Petit dej' au carbet, Henri nous fait goûter le fruit du fromager, en nous prévenant : "n'imaginez pas que c'est un fruit, pensez à un camembert très fort". Ok... Effectivement, ça avait une odeur et un goût de camembert et ça piquait la langue...
Puis direction Régina, petit village à 1h ou 2 du Brésil, on arrive une dame vient nous parler, puis un monsieur (nous l'appellerons Robinson car il a vécu 7 ans dans la forêt ; nous apprendrons plus tard que ce genre de mec prend probablement du crac et que ça aide à aller vivre seul dans la forêt, oui la dose de crac est à 2€ en Guyane...) Bref, Robinson nous dit qu'il a une peau d'anaconda à vendre. La dame lui dit que ça intéressera peut-être Sarah qui s'occupe de l'éco-musée. On va donc tous voir Sarah et Robinson déballe sa peau d'anaconda. On discute avec tout ce beau monde, le mari de Sarah nous rejoind et d'autres gens qui travaillent à l'écomusée. Ca fourmille ici ! Puis on fait un tour de village, tout le monde est accueillant et nous fait des grands signes. On discute encore avec un jardinier du village qui nous apprend que "Zot kafé photo" veut dire "Vous faites des photos". Puis avec Mario, un brésilien bien alcoolisé au rhum qui nous parle de ses fils militaires parachutistes au Soudan et de ses pronostiques sur la coupe de monde de foot. Mario refusera qu'on le prenne en photo car il est fatigué.
On voudrait manger mais on n'a que notre CB et le seul "resto" (= cafet' des militaires) ne prend pas la CB et il n'y a pas de distributeurs donc on continue notre route...
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Direction Cacao, village réputé pour son marché dominicale et son musée des papillons ouvert que le dimanche également... C'est un village Hmong, il n'y a que des asiatiques. Là encore très accueillant on se promène dans ces petites rues en terre battue (seule la rue principale est goudronnée), on trouve un petit resto typique asiat' ouvert l'après-midi et qui en plus prend la CB, un miracle ! Punch Coco pour Nono et jus de fruit locale (dont je ne connais pas le nom, c'est vert et ça a un goût d'herbe, mais c'est très bon et très rafraichissant) pour moi. Porc caramel pour monsieur et gambas au lait de coco pour madame. Un pur délice !
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Aujourd'hui debout 5h30, ça pique ! 1h de route direction Kourou où on prend un catamaran pour aller sur les îles du salut (le bagne). On se met tout devant allongé avec Nono, il y a des énormes vagues et on finit bien trempé.
On arrive aux îles du Salut, on démarre avec l'île des gardiens on fait un tour, on retrouve nos amis les singes, c'est plus fort que nous on reste pour jouer avec eux et prendre des photos !
Puis direction l'île des prisonniers, on peut aussi rester sur le cata, à boire (c'est open bar !) et à se baigner mais bon on se dit qu'on est pas forcément la pour ça. Un petit verre de planteur et on va se promener sur l'île. Le temps de fair un petit tour sur la plage, dans le cimetière et de monter voir les cellules qui ne sont pas entretenues du tout et qui tombe en ruie, la végétation a largement repris ses droits. On se gave de photos jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'on devait déjà être sur le cata depuis 20 minutes. On se dépèche, ça va ils sont toujours là !


















































































































































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